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La faune

Outre une multitude d’oiseaux, l’on y trouve de nombreuses espèces, de la minuscule musaraigne carrelet à l’imposant sanglier, en passant par le muscardin, le lérot, les petits mustélidés ou quelques chauves-souris.

L’orvet, la salamandre tachetée, le crapaud accoucheur, le lézard vivipare mais aussi le lézard des murailles jusqu'au hibou grand-duc, fréquentent le site.

Maman renade et ses petits en balade dans la réserve pour notre plus grand plaisir !

Les souches, mises en tas, servent d'abris aux grenouilles rousses, orvets et lézards vivipares. Les troncs morts ont été laissés volontairement pour permettre aux insectes lignicoles et aux champignons de se développer. Ces fûts sont autant de restaurants pour le pic épeiche.

 

Grâce aux gestions, l'ouverture des microsites incite en outre au développement des fourmilières constituant 80% de la nourriture du régime alimentaire  des crapauds communs.

Le pic vert qui a établi son nid dans un vieux merisier les prospecte également.

 

Ces terrains dégagés, riches en campagnols, offrent une surface de chasse favorable aux faucons crecerelles, chouettes, buses et hiboux.

Jeunes batraciens de 3 mois !

Grenouille rousse colonisant l'étang au moment de la reproduction.

Les oiseaux et les insectes ne sont pas les seuls princes des nuages. Un mammifère, lui aussi s'est adapté au vol avec succès : la chauve-souris, un animal épatant.

 

Elle voit avec ses oreilles, vole avec ses mains, allaite ses petits, hiberne 6 mois par an, pèse quelques dizaines de grammes et peut vivre une vingtaine d'années.

 

De plus, c'est un excellent insecticide naturel.

Malheureusement, sa vie nocturne et son apparente particulière en ont fait un animal craint et mal aimé.

 

Nous avons la chance d'avoir 3 espèces différentes présentent au sein de la réserve.

Recensement de papillons nocturnes

et des papillons diurnes.

Crachat de coucou ; la larve de Cercope s'entoure d'une écume protectrice cette mousse visqueuse qui est dûe au mélange de ses excréments liquides et la sécrétion de glandes abdominales dans lequel l'insecte injecte de l'air.

Selon les expériences menés dans des sites similaires, il s'avère que la gestion mécanique favorise plutôt la flore tandis que les parcelles livrées extensivement aux moutons, enrichissent plus d'un point de vue entomologique.

En effet, les moutons empruntent un parcours régulier où le piétinement favorise la ponte d'hyménoptères qui pour ce faire exigent un sol dur. Les excréments sont exploités par certains coléoptères.

 

Dans la réserve,le mergelland et surtout le moutons Sambre et Meuse a été selectionné car ils répondent aux critères de rusticité pour l'entretien d'espaces naturels:

- ils résistent aux conditions climatiques rudes en l 'absence d'abri sophistiqué et s'adaptent aux terrains accidentés

- une bonne résistance aux maladies

- une mise-bas facile ne requérant pas l'intervention humain

- la capacité de manger et digérer des végétaux ligneux, de qualité fourragères médiocres.

 

Cette race, existant depuis des siècles dans son berceau de l'Entre-Sambre-et-Meuse, était menacée de disparition et ne comptait plus que quelques dizaines d'individus de race pure.

Les courageux moutons gestionnaires de la réserve

L'argiope fasciée attire les insectes par le jaune de son abdomen (car tout le monde sait que les insectes sont attirés par le jaune). Son camouflage jaune et noir repousse les oiseaux qui la prennent pour une guêpe. Elle se nourrit principalement de sauterelles, de mouches et de papillons.

Pour faire la différence entre une sauterelle et un criquet , il suffit d'observer ses antennes. Si celles-ci sont plus longues que le corps de l'insecte, vous êtes en présence d'une sauterelle, si pas alors c'est un criquet !

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